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الخميس، 20 مارس 2014

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Reponses
Une tomodensitome ´trie permet de situer avec plus de pre ´ci-
sion la le ´sion osseuse dans les trois dimensions de l’espace et
ses rapports avec les e ´le ´ments anatomiques voisins (fig. 2, 3).
Diagnostics diffe ´rentiels
Ils regroupent l’ensemble des le ´sions radio-claires bien
de ´limite ´es [1]. La conservation de la vitalite ´ pulpaire des
dents adjacentes et, ici, la localisation a ` distance des e ´le ´-
ments dentaires permettent d’e ´liminer les kystes odonto-
ge `nes et la lacune de Stafne [2]. Le kyste essentiel, le
kyste e ´pidermoı ¨ de, le granulome re ´parateur central et l’ame ´-
loblastome font partie, au contraire, des diagnostics envi-
sageables [3].
Prise en charge the ´rapeutique
Une intervention sous anesthe ´sie ge ´ne ´rale est programme ´e
e ´tant donne ´ le jeune a ˆge de l’enfant. L’aspect be ´nin initial de
la le ´sion n’a pas justifie ´ une biopsie pre ´alable. Un abord
endobuccal, avec incision line ´aire muqueuse jusqu’au con-
tact osseux re ´alise ´e en regard du germe de la dent 35 sur une
distance de 4 cm sous la ligne de jonction mucogingivale
vestibulaire, permet l’insertion d’une lame malle ´able expo-
sant la corticale externe et la tre ´panation osseuse condui-
sant a ` une cavite ´ osseuse vide (fig. 4). Il n’est pas retrouve ´ de
paroi kystique. Ne ´anmoins, un curetageminutieux permet le
recueil de petits fragments osseux confie ´s au laboratoire
d’anatomopathologie.
Le diagnostic est ici quasiment re ´alise ´ en perope ´ratoire. La
cavite ´ est entie `rement vide. Seul l’examen anatomopatho-
logique permet de poser le diagnostic de certitude : kyste
essentiel ou traumatique ou he ´morragique. Une tre `s fine
membrane conjonctive riche en fibroblaste et tatoue ´ede
grains d’he ´moside ´rine est observe ´ea ` l’examen microscopi-
que. Le contenu cavitaire est inexistant. Les suites ope ´ra-
toires sont simples. Cette tre ´panation corticale est suffisante
pour stimuler la re ´ge ´ne ´ration osseuse par le biais probable
d’une re ´organisation du caillot sanguin forme ´ [4]. Une sur-
veillance radiographique est propose ´e, la gue ´rison est favor-
able en re `gle ge ´ne ´rale sans re ´cidive.
Re ´fe ´rences
1. Reychler H. Pathologie des maxillaires. In: Piette E, Reychler H,
editors. Traite ´ des pathologies buccale et maxillofacial. Brux-
elles: De Boeck Ed; 1991. p. 1331–436.
Figure 2. TDM vue late ´rale gauche.
Figure 3. TDM coupe axiale.
Figure 4. Abord endobuccal et zone vestibulaire tre ´pane ´e.

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